Les événements météorologiques plus fréquents et graves, et les changements climatiques
Les changements climatiques sont essentiellement le résultat de l’activité humaine causant l’envoi d’une plus grande quantité de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Cette augmentation de dioxyde de carbone cause une hausse des températures, ce qui engendre plus d’évaporations et de précipitations. Les changements climatiques sont différents partout dans le monde: certaines régions deviennent plus humides et subissent plus de catastrophes naturelles comme les ouragans; alors que d’autres peuvent devenir plus sèches et subir plus de vagues de chaleur et de sécheresse. Au Canada, les changements climatiques causent notamment un plus grand nombre de feux de forêt dans les provinces comme la Colombie-Britannique et l’Alberta, plus de journées où les températures dépassent la barre des 30 °C au Québec et un plus grand nombre d’inondations en Ontario.
Au cours des dernières années, ces provinces ont battu le record des événements météorologiques. En 2013, l’Ontario et l’Alberta ont subi des inondations dévastatrices; 2016 a été l’année des feux de forêt à Fort McMurray; la saison des feux de forêt de 2017 en Colombie-Britannique a été la plus dévastatrice enregistrée (elle aurait brûlé 11 fois plus qu’elle aurait dû sans l’influence du changement climatique causé par l’humain); et en 2018, 80% des municipalités du Québec ont subi des inondations. Les changements climatiques pourraient ne pas être la seule cause de ces événements météorologiques, mais ils en sont sans aucun doute un facteur. Un rapport publié le 1er avril 2019, intitulé Rapport sur le climat changeant du Canada, indique que les Canadiens peuvent s’attendre à une hausse des précipitations annuelles et des températures extrêmement chaudes dans le futur – ce qui contribue à une augmentation des risques d’inondations, de sécheresse et de feux de forêt1.
Les provinces partout au pays reçoivent plus de subventions du gouvernement et mettent en place des plans environnementaux pour régler ces problèmes. Certaines provinces, comme la Colombie-Britannique, l’Alberta, l’Ontario et le Québec, demandent plus de subventions pour financer des groupes de recherche, la résilience aux catastrophes et des plans d’entretien afin de suivre les nouvelles réalités des changements climatiques.
Le coût des changements climatiques
Puisque les changements climatiques ont des répercussions sur les conditions météorologiques, les provinces observent des catastrophes naturelles plus fréquentes, causant plus de dommages. Le nombre d’inondations, de feux de forêt, de tempêtes de vent et de vagues de froid a augmenté, et place la sécurité des communautés et la stabilité économique des provinces à risque. Non seulement le secours aux sinistrés devient de plus en plus cher, les fonds nécessaires à la préparation et aux ressources d’intervention sont également à la hausse. Les codes du bâtiment et les matériaux de construction devront être modifiés pour être résistants à l’eau et aux incendies, et les structures devront être en mesure de résister à des forces de vent plus élevées. Les ressources d’intervention adéquate (comme les pompiers ou les équipes de nettoyage après sinistre) sont également très recherchées.
Les compagnies d’assurance ressentent également les conséquences de ces conditions météorologiques intenses: en 2013, les assureurs ont versé un montant record de 3,2 milliards de dollars aux titulaires de police pour les réclamations lors des inondations en Ontario et en Alberta. Récemment, le coût moyen des dommages s’est élevé à 1,8 milliard de dollars par année. La fréquence de ces événements météorologiques dispendieux a forcé les assureurs à réévaluer le risque dans les régions touchées. Puisque les assureurs paient des montants plus élevés pour les réclamations associées à ces risques, les primes d’assurance habitation pourraient être augmentées dans l’avenir.
Les propriétaires de maison peuvent se préparer
Être proactif ou proactive par rapport à la protection de votre maison et de votre auto est la meilleure chose à faire — n’attendez pas que ces tempêtes ou ces feux de forêt touchent votre secteur. Voici comment vous pouvez vous préparer:
- Protégez votre maison contre les catastrophes. Si vous êtes nouvellement propriétaire d’une maison ou en rénovez une partie, pensez à des modifications qui pourraient réduire les risques. Par exemple, si votre maison a plus de 15 ans, vous pourriez songer à mettre à jour vos circuits électriques pour éviter que des incendies se déclarent en raison de fils défectueux.
- Utilisez des moyens de prévention. L’installation de systèmes, comme une pompe d’assèchement ou un clapet antiretour, aidera à réduire les dommages découlant d’une inondation. Ces appareils recueillent le surplus d’eau et l’envoient loin de votre maison.
CONSEIL: Les villes partout au Canada offrent une subvention pour la protection contre les inondations. Cela signifie que si l’installation de ces appareils vous intéresse, votre gouvernement municipal pourrait vous offrir une aide financière. - Installez des systèmes d’alarme. Il est obligatoire d’avoir un détecteur de fumée ou un détecteur de monoxyde de carbone dans votre maison, mais il existe un grand nombre de nouveaux
systèmes intelligents pour aider à réduire les risques . L’installation d’un détecteur d’inondations ou de fuites permettra de limiter les dommages causés par l’eau au minimum, puisque vous recevez un avis sur votre téléphone lorsqu’il y a un surplus d’eau.CONSEIL: Non seulement ces systèmes pour maison intelligente protégeront votre maison ou votre voiture en cas d’événement météorologique extrême, mais ils aident également à réduire votre empreinte carbone (et vous font économiser un peu d’argent en cours de route!). - Dotez-vous d’un plan d’urgence. Si jamais vous devez quitter votre maison en raison de feux de forêt ou d’inondations, il est bien d’avoir un
plan d’évacuation d’urgence à la maison pour votre famille. Créez une trousse d’urgence avec quelques fournitures et déterminez un point de rencontre si jamais votre maison n’est plus un endroit sécuritaire.